Actualité : Un tournant crucial pour les mineurs de diamants artisanaux d’Afrique du Sud

Actualité : Un tournant crucial pour les mineurs de diamants artisanaux d’Afrique du Sud

1. Mines Alluviales d’Afrique du sud

 

En ce début d’année 2024 un défi unique se présente aux exploitations minières artisanales de diamants d’Afrique du Sud.

 

Les mines artisanales se caractérisent principalement par leur taille ainsi que par leur manière d’extraction,  souvent réalisée dans des conditions difficiles,  dans ce que l’on appelle des dépôts alluviaux. Lorsque les diamants ont atteints la surface de la terre il y a plusieurs milliards d’années, certains se sont retrouvé au fond des cours d’eau ou de zones inondées c’est à ce moment là que l’on parle de dépôts alluviaux ou lacustres.

 

Ces mineurs de dépôts alluviaux, sont organisés en équipes communautaires et ils bénéficient de programmes tels que le projet des mineurs artisans communaux (CAM) où ils sont rémunérés en fonction des diamants qu’ils trouvent.

 

La région de Baken, située sur la côte ouest de l’Afrique du Sud, est une des mines les plus réputées pour ses diamants, transportés sur des centaines de kilomètres par les rivières à partir de fragments de kimberlites riches en diamants.

 

Malgré ce potentiel de production de diamants, l’industrie minière artisanale est actuellement confrontée à de grands défis réglementaires et économiques.

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2. Entre problématiques, changements et espoirs.

 

La première problématique qui touche ces mines concerne le coût élevé que représente les nouvelles obligations de conformités qui s’appliquent dans toutes les mines de diamants ou de pierres de couleurs. Ces mises en conformités ont un coût considérable pour de petites structures : changement de matériel, changement de méthode d’extraction, toute ces règles obligent les mines à changer leur mode de fonctionnement, et modifie grandement leur rendements. 

 

Le second problèmes est celui de l’approvisionnement électrique qui reste instable et pèse lourdement sur la rentabilité des petites opérations minières.

 

Finalement, la dernière et plus grosse problématique reste celle de la baisse des prix du diamant brut sur le marché mondial qui rend les opérations moins viables économiquement, entraînant la fermeture de certaines mines et la perte d’emplois.

 

Malgré tout ces problèmes il y a de l’espoir pour l’industrie minière artisanale en Afrique du Sud. La simplification du processus de délivrance des licences et des investissements dans de nouvelles technologies pourraient raviver certaines opérations minières autrefois jugées non rentables.

 

De plus, l’industrie minière artisanale offre un potentiel significatif en termes de création d’emplois et de développement économique, en particulier dans les régions rurales où le chômage est élevé. En impliquant les populations locales dans des programmes d’exploitation minière, il est possible de réduire l’activité minière illégale et d’améliorer les conditions de travail et la sécurité des mineurs.
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3. Conclusion

 

En fin de compte, pour que l’industrie minière artisanale des diamants d’Afrique du Sud prospère, elle a besoin d’un soutien accru du gouvernement pour surmonter les obstacles réglementaires et économiques actuels. Avec les bonnes politiques d’investissements cette industrie peut continuer à contribuer de manière significative à l’économie sud-africaine et à la vie des communautés locales.

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